Un jour, un attentat...4ème partie
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Je t'en prie Emmanuelle, calme toi, calme toi ma chérie
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Mais enfin Bruno, comment veux-tu que je réagisse, deux ans que l'on vie ensemble, la veille de nous marier et je ne sais rien de ton passé
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Il faut que tu me fasses confiance. Je ne peux rien te dire
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C'est si grave que ça ?
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Ne t'inquiète surtout pas, ça va s'arranger
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On te tire dessus et tu me dis que ça va s'arranger. Je t'aime Bruno, je ne comprends pas pourquoi tu ne me fais pas confiance
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Je te fais entièrement confiance, mais je suis voué au silence, du moins pour un certain temps
Il ne m'en dira pas plus, mais quel est ce lourd secret, pense Emmanuelle. Elle se rapproche de lui, l'embrasse en se serrant contre lui. Leur cœur bat à l'unisson, ils s'aiment, c'est certain, pourtant, l'aveu de Bruno la plonge dans un désarroi profond. Elle s'interdit de verser une larme, elle se veut forte, Bruno a besoin d'elle. Elle ne l'interrogera plus, elle saura attendre la vérité de la bouche de son bien aimé.
Pendant ce temps, au commissariat de la Prison-Juste, le commissaire et ses collègues ont identifié les stries de la balle, retrouvée intacte sur le lieu de l'attentat. Ce révolver appartient à Monsieur Lacaze. Comment s'est-il retrouvé dans les mains des agresseurs. La veille, le commissaire Ferrand s'est entretenu au téléphone avec l'inspecteur Reyes aux Etas-Unis :
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Nous avons rendez-vous en visioconférence avec la Police de la criminalité internationale (PCI), d'ici une demi-heure
Une fois le dossier de Bruno Lacaze mis à jour, l'heure est venu de se préparer pour la visioconférence. La connection une fois établie :
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Hello gentleman, Inspector Reyes
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Hello inspector Reyes. I am Commissioner Ferrand. I present to you Commissioner General Renard and judicial police officer Perine
Par la suite, chacun échange dans leur langue respectives. Une traduction simultanée se fait par l' intelligence artificielle
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Oui, voici la photo de l'homme qui a été agressé
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Aylan Jones, nous le recherchons depuis quatre années
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Comment ça, vous en êtes sur ?
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Oui, je le reconnais bien, ces deux grains de beauté au coin de son œil droit ne trompent pas
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Pourquoi vous le recherchez
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Il y a cinq ans de cela, il a été accusé à tort d'un crime crapuleux. Il n'y avait pas de preuves contre lui. Toutefois, les parents de la victime ont demandé un nouveau procès dans l'espoir qu'entre-temps, des preuves seront apportées. Mais M. Jones alias Lacaze aujourd'hui, avait disparu, ce qui nous a poussé à reprendre l'enquête à zéro. Au bout de deux ans, et après de multiples recherches, nous avons pu identifier le vrai coupable. Il a été condamné à la perpétuité dans le Missouri.
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Alors qui sont ces trois hommes qui ont tenté à sa vie ?
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Peut-être des hommes de mains. Essayer de savoir de votre côté si M. Jones n'aurait pas reconnu ces agresseurs, la peur aurait pu le rendre silencieux. Racontez lui notre échange et surtout comme quoi, il est reconnu innocent. Son casier judiciaire est aujourd'hui vierge.
Une fois les échanges terminés, l'écran de la visioconférence éteint, disparaît dans les entrailles du bureau adapté à cet effet
Le lendemain matin, le commissaire Ferrand et l'officier de la police judicaire Perine se rendent à l'hôpital. Le soleil brillait à travers les nuages, serais-je un bon présage pense Bruno allongé sur son lit d'hôpital quand, tout à coup... un infirmier rentre dans sa chambre. Bruno reconnaît aussitôt cet homme, il n'est pas infirmier.
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Maintenant s'en est fini pour toi, je vais t'injecter une surdose d'opioïdes. Mais d'abord tu vas avouer ton meurtre. Ses parents ont besoin de connaître la vérité. Je vais filmer ta réponse. Si tu mens encore une fois, Emmanuelle sera la prochaine.
Un long frisson parcours la colonne vertébrale de Bruno. Non ça ne va pas recommencer.
A SUIVRE...
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